Roxana Sicoe-Tirea
Le Verbe des dictateurs africains (introduction)
Comment le dictateur arrive-t-il à dominer en récitant son discours ? Quelles forces obscures animent son verbe? Tout en faisant référence au verbe dictatorial, Alain Vuillemin affirme dans son livre, Le Dictateur ou le dieu truqué : « ils [les verbes dictatoriaux] tuent, ils grondent, ils aboient, ils rougissent, ils frappent, ils percent, ils trahissent, ils trompent, ils exécutent, ils oppriment, ils détruisent (…) ils créent le monde hermétiquement clos des dictatures[1]».
A la lumière de cette description, le langage dictatorial se présente en tant qu’entité autonome, monstre affamé, destructeur, mais également créateur. C’est la lecture de cette phrase qui a inspiré cette étude comparatiste sur le thème du « verbe dictatorial » dans le cadre de quatre romans appartenant à des écrivains de la deuxième moitié du XXe siècle. Patrick Grainville avec Les Flamboyants (1976), John Updike avec The Coup (1978), Sony Labou Tansi avec L`Etat honteux (1981), et, enfin, Giles Foden avec Le Dernier roi d`Ecosse (1998), chacun d’entre eux a choisi de dénoncer le fléau d’une dictature africaine. On a considéré le terme « verbe » comme « expression de la pensée au moyen du langage[2]» encadré dans la rhétorique. Or, « la rhétorique est l’art de persuader par le discours[3] », remarque Olivier Reboul en expliquant, par la suite, chaque terme de la définition. Ainsi, ce qu’on appelle « discours » est « un ensemble organisé de phrases sur un sujet donné [4]». Par « l’acte de persuader [5]» on suscite « chez autrui une croyance par moyens affectifs et rationnels [6]» tandis que, reconnaît l’auteur, le mot « art » est « ambigu puisqu’il désigne à la fois un ensemble de procédés qu’on applique inconsciemment et une méthode consciente, transmise, enseignée.[7] » Dans le cadre de cette étude au verbe « persuader » on ajoute « fasciner », « contaminer », « s’autodétruire » etc. ainsi que toute la série de mots utilisés par Alain Vuillemin afin de définir l’impacte du langage dictatorial. Quant au mot « art », celui-ci devient encore plus ambigu dans la mesure où le discours de tel ou tel dictateur, qui a servi comme source d’inspiration pour un roman, passe d’emblée par le filtre de la fiction. Ceci dit, on est devant un discours « déformé », un discours qui a déjà traversé une conscience avant de se faire entendre par la nôtre. Le surprendre dans l’œuvre de plusieurs écrivains, tout en franchissant les barrières qui puissent les séparer, signifie déjà arriver à une vision plus ou moins homogène du verbe dictatorial dans le cadre de la narration. On répond ainsi à la provocation de créer son Aleph en miniature, ce lieu de rencontre où plusieurs points de repère fondent en un seul tout en gardant leur individualité. On considère également le langage du dictateur en tant que dimension fondamentale de sa personnalité, tout en suivant la remarque d’Alain Vuillemin qui se rapporte à une étymologie établie par Emile Benveniste : « dès les origines, le dictateur aurait été conçu comme « celui qui parle », la racine « deik », à laquelle se rattache en indo-européen le radical « dic » de « dictateur » désignant, d’après E. Benveniste dans le Vocabulaire des institutions indo-européennes, « un acte de parole [8]»[9] ». Le thème du pouvoir dictatorial a été déjà largement exploité dans la littérature d’expression française ou anglaise. Il suffit de rappeler les noms de George Orwell avec 1984, d’Aldous Huxley avec un roman tel Le Meilleur des mondes, de Rider Haggart avec Elle, d’Alfred Jarry avec son personnage « Ubu », d’Albert Camus avec Caligula ou bien d’Henri Lopès avec Le Pleurer-Rire qui a servi de source d’inspiration à Sony Labou Tansi.
Si on revient aux romans étudiés, quelques précisions s’imposent. Premièrement, ils ont été choisis en vertu d’un fil narratif qui les rapproche. Celui-ci présente l’arrivée au pouvoir, le régime politique (illustré par des faits représentatifs) et la chute d’un dictateur africain. Concernant l’image de ce dernier, Alain Vuillemin remarque : « une aura de mystère nimbe les nouveaux guides providentiels de l’Afrique contemporaine[10] ». Cette image en tant que manifestation d’un « mal africain [11]» a été exploitée et enrichie par les quatre écrivains étudiés. Deuxièmement, ces écrivains ont composé leurs livres à la même époque, quand « partout, malheureusement, sur cette terre d’Afrique de nouveaux guides providentiels méprisent l’humanité, nient la dignité et traquent la liberté[12]». Enfin, tous les quatre ont mis l’accent sur le discours du personnage dictatorial, sur la magie exercée par son verbe tout en aboutissant à détruire le mécanisme de ce « langage truqué [13]» dans leur écriture. Leurs éléments fantastiques les rapprochent du « réalisme magique » pratiqué surtout par les auteurs sud-américains. Dans Magic Realism, un anthologie éditée à Toronto on lit la définition suivante : « Ces deux mots évoquent un mélange de fantaisie et de réalité quotidienne, et, de fait, le réalisme magique est la combinaison de ces deux mondes, un seul et même lieu[14]». Or, dans les romans étudiés, les dictateurs sont tous des figures fantasmagoriques qui forgent leur propre monde, loin de la réalité, et qui essaient, par la suite, de l’imposer aux masses. Deux de ces romans, L’Etat honteux et Le Putsch sont des récits en grande partie autodiégétiques[15], le narrateur étant le dictateur même qui raconte son histoire.
Dans L’Etat honteux de Sony Labou Tansi, Martillimi Lopez est le dictateur incarnant, surtout par son verbe, car le livre se constitue en un immense monologue « démesurément incohérent[16] », la capacité de bourrer son ventre, devenu une hernie suppurante, des crimes les plus abominables accomplis au nom de « l`amour et de la fraternité[17] ». Son slogan favori, «Vive toi donc vive moi[18]» résume le sens du roman entier où l`ironie se mêle à l`inquiétude. Concernant la dictature congolaise « Mobuto Sese Seko, remarque Martine Luchmun, est le visage de l’homme politique qui a instauré le régime dictatorial en Afrique. Il prend le pouvoir lors d’un coup d’État en 1965 et se proclame président de la République. En 1968, il devient le président de la République démocratique du Congo, ex-Zaïre. Ce maréchal et cet homme politique zaïrois, a été renversé en 1997.[19] » Selon toutes les probabilités, le roman l’Etat honteux que l’écrivain congolais Sony Labou Tansi publia en 1981 fait référence à lui. L’histoire est celle d’un paysan auquel on propose le pouvoir politique. Arrivé dans la capitale, au palais, suivi par ses moutons et par un char chargé de ses biens afin de ne pas être accusé de corruption, le nouveau président cède vite à un sentiment de pouvoir absolu. Le représentant de ce pouvoir se fait, pendant une quarantaine d’années, un défaut physique dont il a honte, une hernie. Dans une interview accordée à Pierrette Herzberg-Fofana, paru dans Mots Pluriels, Sony Labou Tansi insiste sur la portée caricaturale de son roman : « Cette hernie, à la fois allégorique et physique en fait n’existe que dans sa tête [20]». L’écriture récupère la fonction cathartique : «Avec L’Etat honteux, j’ai voulu écrire un livre pour rire. C’est un roman qui fait à la fois rire et pleurer. Le lecteur rit non pas pour le plaisir, mais à cause de la bêtise des hommes[21] ».
Cependant, le dictateur n’est pas vu uniquement comme un bouffon meurtrier, mais aussi comme un chef mystérieux. Dans Le Putsch de John Updike, on assiste à la naissance d`un État fantôme, le pays de Koush, « présentant des similitudes avec le Niger, le Mali ou la Haute Volta[22] », fruit de l`imagination de son dictateur, l`obscur colonel Ellelloû. Né dans une tribu africaine, ancien légionnaire au service de la France, déserteur pendant la guerre d’Algérie, étudiant dans une université du Wisconsin dans les années 50, Felix Hakim Ellelloû se convertit à l’Islam devenant un adepte fervent. Il rentre dans son pays natal, renverse le vieux roi qu’il décapite de sa propre main et instaure une dictature islamo-marxiste. Apres avoir été destitué dans un putsch pacifique, le personnage écrit ses mémoires de son exil sur la Côte d’Azur oscillant entre la première et la troisième personne et témoignant des traumatismes d`un continent étouffé sous le poids du souvenir de la colonisation à laquelle se substitue d`une manière toujours aussi pesante la formule dictatoriale du nouveau président : « La liberté, c`est moi [23]».
Il y a pourtant des formulations qui dépassent de loin celle-ci ; la réalité l`a démontré à plusieurs reprises ; la littérature a fait pareil. Le délire verbal d`un Tokor Yali Yulmata, le personnage des Flamboyants, le roman de Patrick Grainville en est un bon exemple. Le regard vert du dictateur se penche sur un « moi » aussi chimérique que meurtrier, déchaînant les pulsions d`une violence dont une sorte de folie sacrée semble être la justification. Si Lopez était tentaculaire, Ellelloû, une sangsue discrète, camouflée sous le masque de plusieurs identités, Tokor est polymorphe par excellence, fascinant et terrorisant à la fois. Sa voix se distingue par une tonalité qui éclate dans un discours d’une richesse baroque. Une démonstration telle celle qui sera citée ci-dessous illustre parfaitement la folie de l`ivresse que le sentiment de domination puisse engendrer :
Je suis Sa Majesté le roi fou Tokor Yali Yulmata
le Yumaltien
ou le Yali
ou le Roi Fou
mais surtout le Babouin
le Babouin Léopard
le gros Bitis
le Pansexuel
ou l`Egout
et le Souimanga Malachite
le Seigneur Tellurique
le prince de Yulmatie
mais surtout le grand Analogique[24] .
Obsédé par l’image supposée d’un peuple mythique, les « Diorles », sur le territoire de son pays, Tokor Yali Yulmata s’engage dans un voyage à la recherche de l’identité du fétiche de celui-ci. Il implique son armée dans cette expédition inutile et sanglante ainsi qu’un jeune Anglais, William Irrigal, envoyé par son père dans une sorte de voyage initiatique dans la pays du général roi fou. Ce récit écrit à la troisième personne (« hétérodiégétique [25]», selon la classification de Gérard Genette) se contamine dans ses descriptions du discours luxuriant du personnage central. Ce dernier finit par retrouver ou plutôt provoquer sa mort en demandant aux soldats de le tuer pendant la révolution qui commence à son retour dans la capitale. Cependant, la figure du roi triomphe justement par la mort de celui-ci, car elle devient totem du pays Yali.
A ces personnages qu`on perçoit plutôt comme symboliques dans la cage de la fiction bien qu`on soit conscient du fait que leur point de départ est ancré dans la réalité, s`en ajoute un autre, plus audacieux peut-être. Il s`agit de celle d`Idi Amin Dada, l`ex-président de l`Ouganda (1971-1979). L’auteur du roman confesse d’une manière assez provocatrice lors d’une interview : « Les choses les plus étranges dans le livre sont, en fait, réelles bien qu’elle semblent appartenir à la fiction. Cependant, dans une certaine mesure, ce débat réalité-fiction est trop étouffé par l’effet charismatique d’Amin il se concevait et se présentait comme mythologique et bien avant de devenir mon personnage, il était déjà un roman, pour ainsi dire[26] ». Est-il parvenu à rendre intégralement le mirage mortifère qui entourait le dictateur? Idi Amin Dada s’accordant le titre de « Seigneur de toutes les Bêtes de la Terre et de tous les Poissons de la Mer[27] », voilà un acte qui n’aurait rien de surprenant pour ce dictateur dont le parcours est suivi de manière assez détaillée au fil des pages d’un récit « homodiégétique », ayant comme source les observations d’un jeune médecin écossais, Nicholas Garrigan, qui se retrouve, lui aussi, sous le charme du chef. Concernant la vraie figure de ce dernier, le roman mentionne un bon nombre de faits historiques. Le coup d’Etat perpétré par Idi Amin Dada contre Milton Oboté ouvre une ère de terreur pour l’Ouganda. La constitution est suspendue, les partis politiques, interdits, le parlement, dissout. Des événements réels sont à rencontrer dans le livre : l’expulsation des Asiatiques dont il confisque les biens, ce qui mène à la désorganisation de l’économie, la rupture des relations politiques avec l’Israel, l’URSS et la Grande Bretagne. Le maréchal Idi Amin Dada est renversé en 1979 par le Front de libération de l’Ouganda avec l’aide de l’armée tanzanienne.[28] Le médecin écossais se retrouve impliqué dans les affaires politiques de l’Etat avant de se rendre compte de ce qui se passait. Cependant, le livre s’engage plutôt à dépeindre la figure du dictateur, les moyens qu’il utilise afin de séduire ou de faire peur, selon le cas. Dans ce contexte, tout en s`inscrivant sur le territoire du littéraire, ces romans deviennent une sorte de miroir inévitable captant les chemins du pouvoir qu’une telle personnalité peut exercer sur les autres.
Un même attrait pour le trouble social et politique, pour les sources de l’obéissance collective, pour l`apogée et la chute des chefs totalitaires, crée des liens magiques entre les écrivains étudiés. Néanmoins, cette préoccupation pour les régimes politiques dictatoriaux n’est pas constante dans la totalité de leur œuvre. L’écrivain afro-anglo-américain John Updike (né en 1932 à Reading, en Pennsylvanie) inscrit son roman Le Putsch dans une sphère d’écriture où règne la diversité. Sylvie Mathé, celle qui vient de consacrer une étude élaborée à ses romans, place Le Putsch à côté de Brazil (1994) sur un territoire où le « moi » devient un autre[29], ce qui demeure assez singulier dans la création de celui qui a conçu un personnage célèbre tel Rabbit (Rabbit, Run, Rabbit Redux, Rabbit Is Rich) perçu comme prototype de l’Américain et qui est devenu « point de repère aux milieux de la littérature et de la critique américaines[30]». Un héritier d’Updike, dans la direction moins exploitée par celui-ci (celle qui dirige son attention vers des territoires exotiques), peut être considéré Giles Foden (né en 1967, à Warwickshire). La figure d’un dictateur africain devient la provocation de son tout premier livre, Le Dernier roi d’Ecosse; celui-ci est suivi par Ladysmith (1999) et par Zanzibar (2002) où le talentueux journaliste Giles Foden n’échappe pas à son intérêt pour le domaine sociopolitique. Celui-ci se retrouve camouflé dans Les Flamboyants de Patrick Grainville où l’arbre tropical avec ses fleurs rouges se fait représentant de l’image sanglante du dictateur. Cet écrivain français (né en 1947, à Villers-sur-Mer) auteur de plusieurs romans dont Le Denier Viking (1980), Les Forteresses noires (1982), Le Paradis des orages (1986), L’Atelier du peintre (1988), Colère (1992), continue par Le Tyran éternel (1997) le thème des Flamboyants, livre qui lui a apporté le Prix Goncourt en 1976. Cette fois-ci, l’action se place en Côte d’Ivoire, le personnage central, narrateur du roman, n’est autre que Houmphouet-Boigny, l’ex-Président de la Côte d’Ivoire justifiant par un délire verbal ses mesures extrêmes. Un immense réseau d’événements oscillant entre le tragique et le burlesque accompagnés d’un apparent désordre narratif et discursif se repère également, à un niveau encore plus profond dans l’œuvre de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi qui pourrait s’inscrire sur la liste des écrivains africains engagés tels Ousmane Sembene, Femi Osofisan, Makouta-Mboukou ou Wole Sonyika pour ne citer que quelques noms que Denise Coussy mentionne dans son article L’Ecrivain, guide ou témoin qui se constitue en guide d’initiation à la littérature africaine contemporaine. Dans le cadre de celle-ci, Sony Labou Tansi occupe une place essentielle. Rien que par des romans tels Les Sept solitudes de Lorsa Lopez (1985), La Vie et demie (1979) ou bien L’Ante-Peuple (1983), Sony Labou Tansi s’impose aux yeux de la critique contemporaine par sa voix unique, par son discours fermement dirigé contre toute menace à la liberté humaine. Sa création est déjà analysée dans une collection d’études réunies par Jean-Claude Blachère à la suite d’un colloque organisé par L’Université Paul-Valéry , Montpellier III[31] qui offre un tableau complexe des interprétations les plus diverses. Une autre clé d’accès à son œuvre est offerte par Anatole Mbanga dans une ample étude sur Les Procédés de création dans l’œuvre de Sony Labou Tansi, œuvre « centrée sur le pouvoir, la société, l’homme, l’arbitraire l’absurde et la violence[32] ».
Cependant, comme il s’agit des auteurs contemporains, les études critiques se focalisant sur leur œuvre sont assez peu nombreuses et difficilement accessibles. On arrive à faire leur connaissance plutôt par les interviews qu’ils ont accordées, par les chroniques qui leur sont dédiées, et que les ressources électroniques mettent à la disposition des lecteurs dans le cadre d’une diffusion qui touche plusieurs coins du monde. Néanmoins, une étude fondamentale dans le domaine de la dictature illustrée par la littérature, source d’inspiration pour la démarche critique au moment où on commence à s’attaquer au sujet, est le livre d’Alain Vuillemin Le Dictateur ou le dieu truqué (dans les romans français et anglais de 1918 à 1984). Il se constitue en panorama étendue rendant une vision homogène de la figure dictatoriale comme elle apparaît dans le cadre des œuvres littéraires, miroirs de l’histoire de l’humanité. Un tableau de l’Afrique au 20e siècle offert par l’étude d’Hélène d’Almeida-Topor a été indispensable pour mieux comprendre les réalités du continent que les romans étudiés dépeignent de manière métaphorique. Une initiation à la spécificité du « pouvoir africain » a été fournie par le livre de Jean Zeliger[33] où l’auteur suit les processus complexes de fusion entre les anciennes structures politiques de l’Afrique et celles imposées par la colonisation. La liste des ouvrages critiques continue au fil des pages dans cet essai de trouver une définition à l’expression mystérieuse, le verbe dictatorial.
Ce verbe fondateur engendre le pouvoir par l’intermédiaire de la construction d’une image de l’autorité illimitée qu’il faudra vénérer et d’un monde auquel il faudra se soumettre. Il devient par la suite un instrument de ce pouvoir pour affirmer une volonté absolue. Ce faisant, le verbe se fait miroir de l’autoritarisme des dictateurs. Il pénètre dans toutes les couches de la fiction, il s’imprime dans le comportement des autres personnages au fur et à mesure que le récit se déploie ; il contribue, enfin, à sa propre déconstruction… De quoi révèle-t-il néanmoins par ses caractéristiques et par son impact surpris dans les romans cités ?
Notes
[2] Robert, P., Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris, éd. Robert, 1988
[11] D. Coussy, in D. Coussy, J. Bardolph, J-P Duprix, J. Sevry, Anthologie critique de la littérature africaine anglophone, Paris, U.G.E, p. 13
[14] Magic Realism, An Anthology Edited and With an Introduction by Geoff Hancock, Toronto, Aya Press, 1980, p. 7, en original:
“Those two words conjure up a blend of fantasy and everyday reality, and, indeed, magic realism is the conjunction of these two worlds in one place.”
[16] Mbanga, A., Les procédés de création dans l’œuvre de Sony Labou Tansi, Paris, éd. L’Harmattan, 1996, P. 56
[23] Updike, J., Le Putsch, Paris, éd. Gallimard, trad. de l’anglais par Maurice Rambaud, 1980, p.336, en original, The Coup, éd. Alfred A. Knopf Inc., New York, 1978, p. 210, « I am freedom »
[26] www.complete_review.com.rviews_fodeng_ lastking.htm, notre traduction en original : « the strangest things in the book are all factually true, even if they seem to be the stuff of fiction. Yet in some ways this fact-fiction debate too is engulfed by Amin’s charismatic effect: he thought of and presented himself as mythological, and long before I got to him was “already a novel”, so to speak. »
[27] Foden, G., Le dernier roi d’Ecosse, Paris, Editions du Seuil, 1998, réed. 2000 trad.de l’angalis par Francois Lasquin et Lise Dufaux, p. 252, en original, The Last King of Scotland, Londres, éd Faber and Faber, 1988, p. 185: “ Lord of all the Beasts of the Earth and Fishes of the Sea”
[30] Coussy, D., Labbé, E., Fabre, M. et G., Les littératures de langue anglaise depuis 1945, Paris, éd. Nathan, 1988, p. 129