Alain Vuillemin
Dracula et ses avatars dans Le Château des Carpathes (1892) de Jules Verne au Dracula (1897) de Bram Stoker, au Vrai visage de Dracula (1997-2004) de Georges Astalos et à Dracula în Carpaţi (1994-2002) de Constantin Zărnescu
Peut-on retrouver, aujourd’hui, en Roumanie, le véritable visage de celui qui fut « Dracula » à travers toutes les légendes, les romans, les pièces de théâtre et les films qui lui ont été consacrés depuis la fin du XIXe siècle ? Telle est la question que posent deux œuvres dramatiques roumaines, publiées récemment, l’une en roumain, Dracula în Carpaţi de Constantin Zărnescu, imprimée en 2002 aux éditions « Grinta » à Cluj-Napoca et l’autre, Le Vrai visage de Dracula, de Georges Astalos, parue en français, à Bucarest, en 2004, aux éditions « Capitol ». Dans chacune, en effet, apparaît celui qui aurait été le « vrai » Dracula, le prince Vlad III Ţepeş, surnommé « l’Empaleur », qui régna par trois fois, au XVe siècle, sur la Valachie, en 1448, en 1456-1462, puis en 1476. Sa cruauté lui aurait valu ce surnom. Dès son vivant, un long poème écrit vers 1463, en vieil allemand, en saxon, Von Ainem Wutrich der Hiess, Trackle Waida von der Valachei (« Sur un tyran nommé Dracula, Voïévode de Valachie »), par un poète, un trouvère, Michel Beheim (1416-1474), crée sa légende noire. Ce nom, « Dracula », aurait dérivé du surnom du père de Vlad Ţepeş, le Prince Vlad II, dit « Dracul » (pour le « le Diable » ou le « Dragon »). L’origine de ce sobriquet est toujours discutée. Ce nom de « Dracula » dériverait peut-être, par analogie, d’un jeu de mots avec un terme vieux slave, « Dr’Kol », la « lance », d’où aurait dérivé un autre mot roumain, « kol », le « pal », le « pieu »1. C’est à l’histoire de « ce même Voïvode Dracula qui fonda sa renommée […] en allant battre le Turc à la frontière même de la Turquie »2 que se réfère Bram Stoker dans son roman Dracula, publié à Londres en 1897. Le fait est exact. Dans la nuit du 17 au 18 juin 1462, Vlad Ţepeş attaqua par surprise un camp de l’armée turque établi au nord du Danube3. C’est Bram Stoker, cet auteur anglais d’origine irlandaise, qui a établi l’assimilation entre « Dracula » et les stryges, les « stregoïca »4, et aussi avec Satan et l’Enfer, et qui parle le premier de « Dracula » comme d’un « wampyr »5, un mort vivant avide de sang. C’est à ces croyances qui auraient été propres aux Roumains et aux Transylvains que Jules Verne se référait déjà, en 1892, dans Le Château des Carpathes, pour raconter l’histoire de la Stilla, une cantatrice italienne, la fiancée défunte d’un aristocrate roumain, originaire de Craïova, le comte Frantz de Telek. Celui-ci croit la retrouver vivante mais prisonnière, quelque part dans les Carpathes, au château du baron Rodolphe de Gortz, à une vingtaine de mille de la ville de Kolosvar6, autrement dit Cluj. Dans cette perspective, en ces récits, la Stilla dans Le Château des Carpathes, Lucy Westenra dans Dracula, Louva dans Le Vrai visage de Dracula, Eliza dans Dracula în Carpaţi, le comte Dracula chez Bram Stoker, le prince Vlad Ţepeş chez Georges Astalos et chez Constantin Zărnescu, tous seraient autant de transpositions, de variantes ou d’« avatars », d’une figure allégorique centrale, celle du Diable, du « Dracul » ou du « Dracula ». Qu’en est-il ? Dans quelle mesure ces transformations procèdent-elles d’une unité secrète, d’une cohérence aventureuse, composite ? Jusqu’à quel point un même archétype fondateur se retrouve-t-il à travers ces histoires de revenants, de vampires et de diableries ?
I. DES HISTOIRES DE REVENANTS
Un premier trait commun tient au fait que toutes ces œuvres se fondent sur des histoires de revenants. Des êtres décédés, défunts, semblent revenir à la vie sous la forme de fantômes, de démons ou de spectres. Mais le traitement est différent. Dans Le Château des Carpathes, Jules Verne ne croit guère aux « superstitions des premiers âges »7 qu’il prête à la Transylvanie. Il en décrit la « crédulité publique » 8. Il évoque les « vives et ardentes imaginations [locales qui] ont bientôt peuplé de fantômes, [de] revenants, [… d’] esprits »9 ce fameux « château abandonné, […] hanté, […] visionné »10 des Carpathes. Il excelle à faire revivre ces « croyances au surnaturel »11. Il le fait avec ironie. Il s’en excuse d’ailleurs auprès de son lecteur à qui il ne « demande pas de croire au surnaturel mais de se rappeler que cette ignorante population [celle du village de Werst] y croyait sans réserve »12. Le maître d’école du bourg, le magister Hermod, est convaincu que ce sont « des êtres surnaturels […], des esprits, des babeaux13, des gobelins14, peut-être quelques unes de ces dangereuses lamies15 qui se présente sous la forme de belles femmes… »16, qui auraient repris possession du mystérieux château. Le procédé prépare l’apparition de la Stilla, la défunte fiancée du comte Franz de Telek, vivante, en apparence sur le terre-plein d’un bastion du château. Il se convainc aussitôt qu’il se doit de l’arracher aux griffes de Rodolphe de Gortz dont elle aurait été la prisonnière depuis cinq années déjà. Dès lors, il n’aura de cesse de se précipiter à l’intérieur du château. Ce fantôme, toutefois, n’est qu’un « simple artifice d’optique »17 provoqué par un appareil ingénieux, inventé par un individu nommé Orfanik. À l’inverse, Bram Stoker affecte de croire aux créatures démoniaques qui peuplent son Dracula. Prisonnier du comte Dracula, en son château, quelque part en Transylvanie mais à proximité de Bistriţa, Jonathan Harker est assailli, une nuit, par trois extraordinaires jeunes femmes, deux brunes et une blonde, qui accompagneront Dracula jusqu’en Angleterre où Lucy Westenra et d’autres malheureux seront leurs victimes. Ce sont trois « lamies », trois créatures féminines assoiffées de sang. L’adversaire de Dracula, le docteur Abraham Von Helsing, un savant, en explique longuement les pouvoirs. Ces êtres sont des « non-morts » et des « non-mortes », des « nosferatus »18 à qui la mort a été refusée et qui « doivent, de siècle en siècle, faire de nouvelles victimes et multiplier les maux de la terre »19. Ils survivent, immortels, en un lieu mal défini situé aux frontières de la vie et de la mort. Ils resurgissent sous la forme de striges, de sorciers et de sorcières, de « strigoïs » et de « strigoaïca » dans Dracula în Carpaţi de Constantin Zărnescu, portant des pals dans Le Vrai visage de Dracula de Georges Astalos. Mais Constantin Zărnescu et Georges Astalos s’en amusent plutôt. Ce ne sont plus que des bouffons dans Le Vrai visage de Dracula, encore que la figure du « très puissant Dracula, Comte et seigneur du sang »20, y apparaisse sous la forme d’un spectre terrifiant, entouré de ses vassales et de ses doubles, les autres vampires.
II. DES HISTOIRES DE VAMPIRES
Il s’agit en effet, chaque fois, d’histoires de vampires, de morts et de défunts qui sortent de leurs tombes ou du néant pour agresser des vivants, les blesser, les tuer ou en sucer le sang. À entendre Frik, un berger qui est regardé comme un sorcier dans Le Château des Carpathes, les vampires et les stryges lui auraient obéi, à ce détail près que, s’il ne croyait pas à ses propres sortilèges il n’en était pas moins aussi crédule que les autres paysans de la Transylvanie et qu’il « ajoutait foi aux légendes qui couraient [ce] pays »21. Ces vampires, commente le docteur Abram Van Helsing dans Dracula, auraient été « connus partout où il y a eu des hommes. « Le vampire », ajoute-t-il, « vit sans que le temps qui passe l’amène peu à peu à la mort ; il prospère aussi longtemps qu’il peut se nourrir du sang des vivants […] son corps ne projette aucune ombre ; son image ne se réfléchit pas dans un miroir […] il peut se changer en loup […] ou en chauve-souris ». Mais, précise-t-il, « son pouvoir cesse […] dès les premières lueurs de l’aube […]. Tout cela, la tradition et les livres nous l’apprennent… »22. La « Dame en noir », Lucy Westenra, qui poursuit de jeunes enfants dans les landes anglaises autour de Kensington, ses trois sœurs, les trois vassales du comte Dracula dont Von Helsing retrouve les sépultures dans le tombeau du « Roi-Vampire »23 en sont autant de victimes. C’est encore Abram Stoker qui en résume les traits caractéristiques avec le plus de précision. Il revivifie le substrat légendaire. On sait qu’il s’est beaucoup documenté sur le vampirisme et sur les légendes de la Transylvanie. C’est un professeur de l’université de Budapest, en Hongrie, Arminius Vambery, qui lui aurait raconté l’histoire du prince Vlad Ţepeş. Ce nom d’« Arminius »24 est d’ailleurs cité par Abraham Van Helsing (alias Abraham Stoker) parmi ses sources. C’est en un vampire que Vlad Ţepeş se métamorphose dans Le Vrai visage de Dracula de Georges Astalos au terme du second acte, lorsqu’il se tue en se précipitant de lui-même sur un pal. Et c’est alors au puissant seigneur Dracula, « notre Grand Dracula»25, que le monde des vampires obéit alors, et c’est entre ses bras que Louva, la « louve », le symbole emblématique de la Roumanie, se pâme et meurt. À l’inverse, dans Dracula în Carpati de Constantin Zărnescu où Eliza, la fiancée du prince Vlad Ţepeş remplace en quelque sorte Louva, c’est seulement le nom du voïvode Dracula qui est invoqué par un chœur de stryges. C’est par le biais de ce surnom de « Dracula » et par cet amalgame opéré par Bram Stoker entre la croyance aux vampires et l’histoire véridique du prince Vlad Ţepeş que le lien s’est établi dans l’imaginaire moderne entre la figure de Dracula et ses avatars.
III. DES HISTOIRES DE DIABLERIES
Ces récits de revenants et de vampires renverraient à des histoires de diableries, d’exorcismes, de phénomènes de prise de possession diaboliques. Lorsque les habitants du bourg de Werst s’interrogent sur les puissances mystérieuses qui avaient repris possession du château du baron de Gortz dans Le Château des Carpathes, ils incriminent le « Chort »26. Telle est la réaction du docteur Patak, l’esprit fort pourtant, rationaliste et positiviste, du village, la nuit où avec Nick Deck, un forestier, il tente de s’approcher de la vieille forteresse, lorsqu’il entent la cloche du château sonner le tocsin, à « minuit […], l’heure effrayante entre toutes, l’heure des apparitions, l’heure des maléfices »27. Le « Chort ! », c’est-à-dire le nom que les gens du pays donneraient au diable, commente l’auteur. L’expression est mystérieuse. Le terme n’est pas roumain. Il est emprunté au russe. Jules Verne s’amuse. Il joue avec les croyances superstitieuses des Carpathes. Il invente à plaisir une histoire peuplée, « avec preuves à l’appui »28, de loups garous, de « vampires, appelés stryges parce qu’ils poussent des cris de strygies, [qu’ils] s’abreuvent de sang humain »29, de « fées », de « balauri », de « dragons » gigantesques, de « zmei aux ailes démesurées qui enlèvent les filles de sang royal et même celles de moindre lignée lorsqu’elles sont jolies ! »30, de serpents, « [d’]hippogriffes aux larges ailes, [de] krakens gigantesques, [de] vampires énormes »31 qui terrifient le docteur Patak et Nick Deck, convaincus d’avoir « encouru la colère des génies »32. Le ton est donné. L’amalgame qui sera opéré en 1897 par Bram Stoker dans son roman est préparé. La rencontre avec Arminius Vambery et la lecture d’un livre sur l’histoire de Vlad Ţepeş, trouvé par hasard dans une bibliothèque à Londres, auraient donné à Bram Stoker l’idée de changer le titre primitif de son roman et le nom de son héros, appelé à l’origine le « comte Vampyr ». C’est ainsi qu’il aurait été amené à lui donner ce nom et ce titre de « comte Dracula », et d’en faire l’héritier d’une antique famille, les « Szeklers » ou les « Szekelys »33. La publication, en 1897, d’un poème de Rudyard Kipling intitulé Le Vampire, n’a probablement pas été étrangère non plus à cette décision. C’est cette substitution qui a fondé le mythe moderne de Dracula et qui le transforme en Angleterre, au temps de la reine Victoria, en un « personnage satanique […], emblème du Mal sous toutes ses formes, venu d’un pays lointain du continent européen pour troubler l’ordre harmonieux de la société britannique »34, comme le commente Jean Marigny, en 1993, dans son étude sur le réveil des vampires intitulée Sang pour sang. Le procédé cristallise des clichés et des préjugés qui étaient encore latents chez Jules Verne. Il ne restera plus, à George Astalos et à Constantin Zărnescu, dans leurs œuvres respectives, qu’à déplorer la manière dont la légende historique de Vlad Tepeş a été ainsi déviée et détournée de ses significations premières.
Conclusion
Dracula s’identifie désormais au Diable. Il est devenu le symbole du mal absolu. Depuis le Dracula de Bram Stoker, il est celui qui s’oppose à Dieu, celui qui resurgit « du vieux monde païen »35, qui est « plus rusé qu’aucun mortel, [… qui] se sert de la nécromancie, art qui […] consiste à évoquer les morts […], faisant [sa] proie des corps et des âmes »36. Dans Le Vrai visage de Dracula de Georges Astalos dont le « Trouvère qui incarne justement Bram Stoker chante [la] chronique »37, il est celui qui veut du sang. Il est le « Seigneur du sang […] le roi du sang »38, l’incarnation de « l’esprit du mal »39, le « Seigneur des Vampires […] Belzébuth / Azazello […] le prince des Ténèbres […], le prince du crépuscule »40. Il est l’adversaire de Dieu et des hommes. Dans le récit de Bram Stoker, Dracula reste toutefois une puissance que Dieu peut encore vaincre. Il est « des choses qui lui ôtent tout pouvoir », commente Van Helsing, « comme l’ail […] ; comme ce symbole, une petite croix d’or […], une balle bénite […], un pieu… »41. En le détruisant, Abram Van Helsing et ses amis sont des « ministres de la volonté de Dieu »42. Au terme du récit, quand le corps de Dracula se désagrège en poussière, « la malédiction est effacée »43. Au XXe et au XXIe siècle, Dracula tend à se séculariser. Il ne craint plus l’ail. Il ne redoute plus les signes de la foi. Il a perdu la plupart de ses pouvoirs maléfiques. Il demeure un être nocturne, altéré de sang, dont Constantin Zărnescu résume l’histoire dans sa postface à Dracula în Carpaţi. Il en situe aussi « l’épicentre » entre les montagnes de la Slovaquie et des Carpathes, en une région qui s’étend « de la Roumanie [jusqu’à] la Serbie, la Grèce, le nord de la Hongrie »44. Ce sont ces croyances qui auraient attiré Jules Verne dans son Château des Carpathes. Le Dracula de Bram Stoker les a cristallisées. Dans Dracula în Carpati de Constantin Zărnescu et dans Le Vrai visage de Dracula de Georges Astalos, ce mythe moderne de Dracula amalgame des traits qui sont empruntés à une importante tradition littéraire moderne, occidentale, plutôt anglo-saxonne, et à un fonds de superstitions populaires qui serait propre aux régions du centre de l’Europe et à une légende historique nationale, l’histoire du prince Vlad III Ţepeş. C’est cet héritage qui a été repris en 1991, sur un mode plus polémique, par Denis Buican dans son essai sur Dracula et ses avatars, de Vlad l’Empaleur à Staline et Ceaucescu. Un roman, publié en italien d’abord, en 1992, par Marin Mincu, puis en roumain en 2004, en Roumanie, Jurnalul lui Dracula45 (« Le Journal de Dracula ») achève de brouiller ces «avatars » ou ces doubles. Les œuvres analysées en sont une illustration. Le « vrai visage » de Dracula s’y perd…
Notes
1. Voir CAZACU, Matei : L’Histoire de Dracula, Genève, Droz,1996, p.2-3.
2. STOKER, Abraham : Dracula, Bruxelles, Marabout, 1975, p. 341 (Dracula, London, Penguin books (1897), 1994. p. 287-288 : “He must, indeed, have been that Voivode Dracula who won his nameagainst the Turk, over the great river on the very frontier of Turkey-Land”).
3. Voir CAZACU, Matei : L’Histoire de Dracula, Genève, Droz,1996, p. 12.
4. STOKER, Abraham : Dracula, Bruxelles, Marabout, 1975, p. 341 (p. 288 dans l’édition anglaise).
5. Ibidem, p. 341 (p. 288 dans l’édition anglaise).
6. Ibidem, p. 341 (p. 288 dans l’édition anglaise).
7. VERNE, Jules : Le Château des Carpathes (1892), Paris, Le livre de poche, 1997, p. 2.
8. Ibidem, p. 2.
9. Ibidem, p. 6.
10. Ibidem, p. 25
11. Ibidem, p. 25.
12. Ibidem, p. 25.
13. « babeaux » : terme créé par Jules Verne.
14. « gobelins » : lutins.
15. « lamies » : monstre fabuleux, à buste de femme et à corps de serpent, qui passait pour dévorer les enfants.
16. VERNE, Jules : Le Château des Carpathes (1892), Paris, Le livre de poche, 1997, p. 53.
17. Ibidem, p. 239.
18. STOKER, Abraham : Dracula, Bruxelles, Marabout, 1975, p. 336 (p. 283 dans l’édition anglaise). « Nosferatu » est un terme allemand pour désigner les vampires.
19. Ibidem, p. 307 (p. 257 dans l’édition anglaise).
20. ASTALOS, Georges : Le Vrai visage de Dracula, in Dracula et des doubles, Bucarest, Capitol, 2004, p. 81.
21. VERNE, Jules : Le Château des Carpathes, Paris, Le Livre de poche, 1997, p. 7.
22. STOKER, Abram : Dracula, Bruxelles, Marabout, 1975, p. 340 (p. 287 dans l’édition anglaise).
23. Ibidem, p. 499 (p. 440 dans l’édition anglaise).
24. Ibidem, p. 341 (p. 287 dans l’édition anglaise).
25. ASTALOS, Georges, Le Vrai visage de Dracula, in Dracula et des doubles, Bucarest, Capitol, 2004, p. 108.
26.VERNE, Jules : Le Château des Carpathes, Paris, Le livre de poche, 1997, p. 89.
27. Ibidem, p. 87.
28 Ibidem, p . 25.
29. Ibidem, p. 26.
30. Ibidem, p. 26.
31. Ibidem, p. 87.
32. Ibidem, p. 91.
33. « Szekelers » dans la traduction française de Lucienne Molitor, « Szekely » dans la version anglaise.
34. MARIGNY, Jean : Sang pour sang. Le Réveil des Vampires, Paris, Gallimard – Découvertes, 1993, p. 88.
35. STOKER, Abraham : Dracula, Bruxelles, Marabout, 1975, p. 207 (p. 163 dans l’édition anglaise).
36. Ibidem, p. 337.
37. ASTALOS, Georges : Le vrai visage de Dracula, in Dracula et ses doubles, Bucarest, Capitol, 2004, p. 77.
38. Ibidem, p. 80.
39. Ibidem, p. 82.
40. Ibidem, p. 83.
41. STOKER, Abraham : Dracula, Bruxelles, Marabout, 1975, p. 341 (p. 286 dans l’édition anglaise).
42. Ibidem, p. 438.
43. Ibidem, p. 506.
44. ZĂRnescu, Constantin : Dracula în Carpati, Cluj-Napoca, Grinta 2002, p. 218.
45. MINCU, Marin : Il Diaro di Dracula, Milan (Italia), Bompiani, 1992, et Jurnalul lui Dracula, Bucureşti (România), Polirom, 2004.