Anna Caiozzo
Sorbonne University, Paris 7, France
Some remarks on the real / fictitious Constantinople in the travel narrative of Ruiz González de Clavijo
Abstract: At the beginning of the 15th century, the embassy sent by the Castillian King to Timur Leng, leaded by Ruiz González de Clavijo reached Constantinople on October 1403, i.e. fifty years before the fall of the city by the Ottoman Turks. The Spanish ambassadors stayed there three weeks and visited the famous city, its beautiful public monuments, its religious edifices (churches and monasteries). Clavijo’s testimony is very interesting to study the Constantinople’s imaginary in the western people’s minds. Clavijo was seduced by this peaceful city, the architectural beauty of the churches and especially by the frescoes and the mosaic pictures. He also described the numerous relics, the miraculous artefacts and some monuments from late antiquity. The most interesting for us is to discover in Clavijo’s vision the Byzantine people supernatural creeds and their innocent and magic approaches of the Christian faith.
Keywords: Ruiz González de Clavijo, Constantinople, magic, marvels, dragon, relics
À la fin du XIVe siècle, Ruiz González de Clavijo fut délégué par le roi de Castille afin de rencontrer Tamerlan ; il laissa à la postérité une somptueuse relation de voyage aux pays des Turcs, agrémentée par les rencontres qu’il fit sur la route de la soie, et par la description de la cour timouride et de ses mœurs princières. Ce précieux témoignage corroboré par les sources d’époque, textuelles ou iconographiques, nous prouve la qualité de l’observation et l’acuité politique du personnage[1].
Le voyage de Clavijo fut long et il débuta par une étape maritime en Méditerranée orientale, à Constantinople, encore capitale de l’empire byzantin quasiment réduit à cette seule métropole. Le mardi 24 octobre l403, Clavijo et ses compagnons arrivent à Constantinople et, quatre jours plus tard, l’empereur Manuel Paléologue les invite à sa cour. La situation maritime est relativement troublée en raison des rivalités entre Vénitiens et Génois, mais la ville offre une impression de calme et de paix grâce aux puissantes murailles et aux tours de guet qui la protège, mais aussi par ses paysages ruraux et champêtres ainsi que par son faible peuplement[2]. Clavijo signale que la plus grande part du trafic et des habitations sont situés dans le quartier génois de Péra / Galata, le long de la corne d’or[3], et que la décadence de la cité est visible à ses ruines et à son dépeuplement. Comme un mauvais présage, les Grecs l’appellent déjà « Istanbul », et les Turcs y accèdent quotidiennement pour le marché.
Dans cette optique, il est vrai que Constantinople n’est que l’une des étapes mineures du voyage entrepris par Clavijo et ses compagnons ; l’Asie centrale leur offrira d’autres émotions et d’autres spectacles. Mais ici, à Constantinople, les Castillans sont en terre chrétienne, une chrétienté orientale dont la singularité les touche et qu’ils évoquent à la vue des divers monuments rappelant la gloire passée, et surtout lors de la présentation des impressionnantes reliques déployées sous leurs regards attentifs et enchantés. Car si Clavijo dépeint clairement les signes du déclin d’une grande capitale d’empire, la ville n’en demeure pas moins « irréelle », comme habitée par la présence active des saints, du Christ et de sa mère Marie, tous si proches des Byzantins par la présence efficace des reliques et de l’art pariétal des mosaïques qui donnent vie à chacune de leurs églises. La description de la ville faite par l’ambassadeur castillan est précise à son habitude, centrée sur les éléments les plus remarquables, ceux que les hôtes byzantins leur font visiter selon le système actuel des circuits guidés, et qu’ils mettent en place à chaque visite d’importance. Le récit de Clavijo acquiert quant à lui la valeur d’une source historique fiable, comme le souligne P. A. Van der Vin dans son étude sur les voyageurs occidentaux à Constantinople, précisant que les récits des voyageurs varient beaucoup de l’un à l’autre, chacun ne retenant que sa vision particulière de la ville.
Trois visions à la fois simultanées et distinctes nous sont proposées de ce que les géographes arabes appelleraient les « merveilles » de la ville[4] : les reliques, la beauté plastique des monuments et les vestiges du passé.
Le merveilleux religieux met en scène à la fois la panoplie des saints orientaux mais aussi leurs pouvoirs supposés : « Mardi 30 octobre, nous fîmes savoir à l’empereur que nous souhaitions visiter la ville, ses églises et contempler les reliques ». C’est sans ambiguïté et avec détermination que les Espagnols entreprennent une visite qui ressemble au premier abord à un pèlerinage effectué par un public cultivé[5]. Contrairement aux Occidentaux de la quatrième croisade soucieux de piller la ville et ses richesses, entreprise d’ailleurs dénoncée par Clavijo qui évoque le pillage du tombeau de l’empereur Romain par les croisés lors de la visite de l’église Sainte-Marie Pammacariscos, le castillan s’applique à restituer fidèlement chacune des visites offertes[6].
Aussi le compte-rendu des reliques conservées ou retrouvées après la quatrième croisade est-il surprenant d’exhaustivité. Comme l’explique G. Dagron, les reliques sont une spécialité de la ville et visiblement, depuis son pillage, ses seules richesses, et chacune d’elle exprime un aspect de la piété, voire de la « légende dorée » relative aux saints.
Les plus célèbres sont « les reliques » elles-mêmes, témoignages de la Passion du Christ que l’église du Phare près du palais impérial[7] possède dans sa quasi totalité. La plus notable est la relique de la Vraie Croix[8], un petit morceau de bois sombre provenant de celle que l’impératrice Hélène, mère de Constantin, avait retrouvée à Jérusalem vers 326, dont une partie fut rapportée à Constantinople, et l’autre conservée sur place et que l’empereur Héraclius avait repris aux Perses au début du VIIe siècle[9]. Cette précieuse relique est conservée dans l’église Sainte Marie, enchâssée dans un reliquaire en or[10]. Un peu plus tard, les visiteurs purent observer un morceau de pain, celui que Jésus-Christ avait donné à Judas le jour de la Cène pour le dénoncer comme traître, puis toutes les reliques suivantes : un flacon en cristal contenant un peu de son sang écoulé de son flanc ; des poils de sa barbe arrachés lors de la crucifixion ; un fragment de la pierre où il fut déposé une fois mort ; le fer de la lance ayant percé le Christ enduit sur les bords de son sang, « aussi frais que s’il venait à l’instant de couler de la blessure infligée à Jésus-Christ » ; un fragment de l’éponge mêlée de fiel et de vinaigre ; un morceau de rotin avec lequel il fut frappé devant Pilate ; la robe de Jésus-Christ tirée au sort par les gardes romains[11]. Puis, plus tard, on montra aux Espagnols une table de marbre polychrome, la pierre d’Éphèse sur laquelle le corps du Christ fut étendu, et couverte des larmes versées par Jean et Marie, comme gelées en tombant[12]. Ils voient en outre un second flacon contenant le sang d’une statue du Christ ayant saigné à Beyrouth pour avoir été frappée par un juif[13] ! L’approche des reliques s’effectue dans un climat d’intense ferveur religieuse, devant un public composé d’importantes personnalités, pleurant et priant[14].
Parmi les reliques les plus notables, la relique du bras gauche de saint Jean-Baptiste, très abîmée, mais aussi la relique de son bras droit (qui va du coude à la main) et qui, elle, est demeurée intacte malgré la crémation de son corps, pour avoir désigné le Christ comme « agneau de Dieu »[15]. La main droite est cependant privée d’un doigt dérobé en de curieuses circonstances : alors qu’un dragon terrorisait les habitants de la ville d’Antioche en Syrie, dévorant une fois par an une victime tirée au sort, le père désespéré de ladite victime de l’année, une jeune fille, déroba le doigt et le jeta dans la gueule du dragon qui en mourut. La conversion de saint Jean-Baptiste en saint Georges est loin d’être étonnante, pas plus que l’histoire du dragon dévorant une jeune fille. C’est en Syrie en effet, que naquit le mythe de la légende de Persée et d’Andromède rattachée à l’île de Lattaquié. Cette île vit aussi la transformation du mythe en celui de saint Georges ; puis à l’époque islamique il devint al-Khidr, celui qui incarne la vie éternelle[16]. Quant à saint Jean-Baptiste, sa tête se trouverait dans un reliquaire situé dans une crypte de la salle de prière de la Grande Mosquée des Omeyyades, édifiée à Damas entre 706 et 715, sur l’ancienne église saint Jean-Baptiste[17].
Entre autres détails macabres minutieusement, les grills, instruments du martyr de saint Laurent conservés à Sainte-Sophie[18] et les corps conservés intacts des saints et des évêques tels saint Grégoire ou un patriarche inhumé à Sainte Sophie, sans compter un nombre impressionnant d’os conservés dans le monastère Saint-François situé à Péra[19], chez les Génois[20] : les os de saint André, de saint Nicolas, la robe de bure de saint François et un os de la clavicule de sainte Catalina, les os des saints innocents, des os du bras de saint Pantéleon, de sainte Marie Magdeleine, de Luc l’Évangéliste et des onze mille vierges, la cuisse de saint Ignace, le bras droit de sainte Anne, un os de saint Basile, un os de saint Laurent et des reliques de saint Jean et de saint Dionisio…
Le récit est surprenant car pas une seule fois Clavijo ne s’étonne, ni ne met en doute l’authenticité des objets présentés, les décrit avec une minutie digne d’un commissaire-priseur, et sans manifester la moindre émotion, émotion qu’il signale cependant pour les Byzantins présents. Pourtant, nul ne peut douter de sa réelle dévotion pour les saints : Clavijo, à de son retour, n’édifia-t-il à Madrid pas une magnifique chapelle en l’honneur de saint François, peut-être en l’honneur du monastère où il vit le plus grand nombre de reliques ?
Le visiteur semble davantage émerveillé par la beauté des jardins des couvents et des églises, la variété des arbres fruitiers qui s’offrent comme une image du paradis, mais aussi par la richesse, la somptuosité des décors en mosaïques, en marbre ou en pierres précieuses. À l’image de l’église Saint-Jean-Baptiste-in-Trullo[21] et de Stoudion[22], de Sainte-Marie Pammacaristos[23], de Sainte-Marie Parabilico[24], de Sainte-Sophie[25] et de Saint-Georges[26], les églises orientales et leurs décors de mosaïques fascinent les Espagnols : ces « petits morceaux recouverts d’or ou d’émaux azur, blanc, vert, rouge » qui décorent les murs de tableaux religieux représentant les scènes de la vie du Christ, le Christ Pantocrator[27] (en majesté), ou la Cène en compagnie de ses disciples, de la Vierge et des saints[28] mais aussi selon Clavijo, Dieu le père lui-même à Sainte-Sophie ou à Saint-Georges, confondu avec le Christ Pantocrator[29]…
Les visiteurs sont admiratifs devant les formes architecturales singulières comme les coupoles et les toits de plomb, mais aussi devant la beauté du marbre blanc dont on confectionne tables, banquettes, coupoles et colonnes[30].
Mais, ô miracle, les décors enchanteurs perçus par les visiteurs deviennent eux-mêmes enchantés car Clavijo a parfaitement compris le pouvoir agissant de l’image et le rôle miraculeux des icônes dans la chrétienté orientale, rôle qui s’apparente à celui des reliques mais qui est cette fois lié à l’histoire monumentale ou issu de la piété populaire quotidienne, forme de merveilleux vécu. Ainsi, lors de la visite de l’Église Sainte-Marie Hodigitria[31], Clavijo décrit le portrait de la Vierge Marie réalisé selon la croyance, par saint Luc ; il y est conservé dans un cadre serti de pierres précieuses, gardé dans un coffre de fer et, d’après les Byzantins, réaliserait quotidiennement des miracles. L’image est sortie une fois par semaine et, malgré son poids très important, fait prodigieux selon Clavijo, un vieux moine parvient à la lever et à la porter en procession avant de la reposer pour un moment de prière collective. Ce portrait, bien connu jusqu’à la chute de la ville, faisait en effet l’objet de la dévotion collective et tel un apotropaion était sorti lors des attaques pour être promené le long des remparts.
La description de l’église Sainte-Sophie est à cet égard remarquable de précisions tant sur les décors qu’au sujet des appareils architecturaux et, là encore, Clavijo rapporte le descriptif d’une mosaïque non encore exécutée mais dont pourtant les traits des principaux personnages sont visibles, représentant Marie, l’enfant Jésus et saint Jean-Baptiste : « cette représentation n’a pas été gravée ni dessinée ni peinte, mais provient de la pierre elle-même où l’on voit très clairement que ce sont les veines et le grain de celle-ci qui l’ont formée »[32]. Contaminé par l’ambiance du lieu, Clavijo est donc persuadé d’avoir vu un miracle et ne présuppose pas qu’un peintre ait pu reproduire les motifs : « Cette image ressemble à une apparition dans les nuages lorsque le jour paraît, ou à une vision à travers un voile fin. Elle semble d’autant plus merveilleuse qu’il s’agit d’un signe spirituel que Dieu nous fait ici[33]. »
Clavijo est-il un chrétien curieux des autres formes de religiosité, un visiteur attentif ou un véritable pèlerin ? Séduit par la ville et ses édifices religieux, son atmosphère paisible, sa piété excessive, le visiteur a visiblement basculé d’une foi occidentale assez rigoureuse à un rapport émotionnel à la religion, contaminé par ce monde oriental imprégné de légendes et de miracles au quotidien.
Pourtant, une troisième vision de Constantinople est esquissée dans l’évocation d’un merveilleux issu du passé lointain des trois premiers siècles qui virent la grandeur de Byzance. S’il rappelle que la ville est bâtie sur des collines, jamais Clavijo ne fait de comparaison avec Rome ; c’est davantage la présence de la mer qui fonde son originalité. La Constantinople imaginaire, celle que G. Dagron se plaisait à évoquer avec ses monuments magiques et curieux, proches des merveilles du monde oriental, semble désormais avoir complètement disparu, en dehors de trois ou quatre monuments situés sur l’emplacement de l’ancien forum de Théodose[34] décrits par Clavijo, et désormais à peine intelligibles[35].
Il décrit l’hippodrome édifié au IVe siècle et dédié aux jeux et aux courses, et souligne la taille du monument, le nombre des colonnades, la beauté de la loge impériale décorée de statues[36]. L’obélisque égyptienne rapportée sous Théodose et datant du règne de Thoutmosis III (1490-1436), recouverte de plaques de bronze par Constantin Porphyrogénète, porte une inscription en grec que les visiteurs ne savent pas lire[37]. Mais c’est sans aucun doute la colonne serpentine, composée de trois têtes entremêlées de serpents, qui est la plus curieuse pour le visiteur : il la présente comme une sorte de talisman à la façon d’Apollonios de Tyane qui couvrit l’Asie mineure de représentations semblables à vocations apotropaïques, en l’occurrence ici, celle de chasser les serpents venimeux[38]. Apollonios était une personnalité connue du monde grec, guérisseur, ascète, voyageur, qui mourut au début du second siècle et dont l’apport fut de couvrir le Proche-Orient de talismans guérisseurs[39]. À Constantinople, il aurait fabriqué un talisman contre les moustiques. Mais on a désormais oublié jusqu’à son nom, alors que le monde oriental voisin en fait un magicien et un maître de magie réputé[40].
Parmi les merveilles antiques la statue équestre de Justinien, située à Sainte-Sophie, décrite comme étant trois à quatre fois plus grande que la taille réelle[41], la citerne souterraine, l’aqueduc de Valens, et la statue de Philoxenos près de l’hippodrome[42]. Il est remarquable que ni les établissements de bains, ni les palais impériaux n’aient été mentionnés, signes de l’appauvrissement des Paléologue dont le cérémonial d’ambassade et de cour n’est plus celui du Livre des cérémonies[43].
La relation de Clavijo sur Constantinople est l’une des dernières qu’un Occidental effectuera. Limpide, précise, passionnante pour l’historien, elle livre une vision de la ville telle qu’on ne la verra plus sinon au travers de la restauration contemporaine des édifices qui ont survécu à la conquête ottomane et au temps. Ville des reliques qui la rendit célèbre dans toute la Méditerranée, Constantinople demeure aussi une ville éternelle dont le souvenir nous est gardé par ce témoignage empreint de sensibilité. La visite de Clavijo frappe par ses aspects modernes, sinon contemporains, par ses allures muséographiques, son souci du détail ; devant les excès de la piété orientale, il décrit les reliques et les saints comme relevant d’un imaginaire chrétien auquel on le sent étranger, comme un pèlerin curieux d’assister à des miracles afin de pouvoir y croire à son tour. Et c’est au détour d’un pilier dans la basilique Sainte-Sophie que se produisit le miracle… Au-delà de l’anecdotique, Clavijo nous renvoie à notre propre rapport à l’Orient, anticipant la visite nostalgique d’Istanbul à la recherche du passé byzantin.
[2] J. P. A. Van der Vin, Travellers to Greece and Constantinople : ancient monuments and old traditions in medieval travellers’ tales, Istanbul : Nederlands historisch-archaelogisch, 1980, p. 253.
[4] Mais qu’ibn Battûta ignore cependant totalement lors de son passage M. Izeddin, « Ibn Battouta et la topographie byzantine », dans Actes du VIe congrès international d’études byzantines, Paris, tome II, 1948, Paris EPHE, 1951, p. 191-196 et C. Defrémy, B. R. Sanguinetti, Ibn Battûtat, Voyages, 1, éd. Revue par S. Yérasimos, Paris, La Découverte, p. 249 et J. H. Mordmann, Art. « Kustantîniyya », Encyclopédie de l’Islam, édition cédérom, Leyde, Brill, 1999.
[5] J. P. A. Van der Vin, Travellers, Van der Vin signale que peu de visiteurs décrivent les édifices contrairement à Clavijo, op. cit., p. 260
[7] P. Magdalino, « L’Église du Phare et les reliques de la passion à Constantinople (VIIe/VIII-XIIIe siècles), dans Byzance et les reliques du Christ : actes de la table ronde, tenue à Paris à l’occasion du XXe Congrès international d’études byzantines, 19-25 août 2001, éd. J. Durand, B. Flusin, Paris, 2004, p. 15-30, et S. Lerou, « L’usage des reliques du Christ par les empereurs aux XIe siècle et XIIe siècle : le saint bois et les saintes pierres », dans Byzance et les reliques du Christ, op. cit., p. 159-182.
[8] H. A. Klein, « Constantine Helena, and the Cult of the True Cross in Constantinople », dans Byzance et les reliques du Christ, op. cit., p. 301-59.
[9] Parmi les fragments célèbres, celui qui fut perdu lors de la bataille de Hattîn contre Saladin en 1187.
[16] E. Blochet, « Études sur le gnosticisme musulman », Rivista degli studi orientali, 1909 (2), p. 727-730.
[17] K. A. C. Creswell, A Short Account of Early Muslim Architecture, Revised and supplemented by J. W. Allan, Aldershot, Scolar Press, 1989, p. 46-72. Sur les églises Saint-Jean-Baptiste à Constantinople et la relique de la tête, voir R. Janin, La géographie ecclésiastique de l’empire byzantin, Première partie, Le siège de Constantinople et le patriarchat œcuménique, Tome III, Paris, Publications de l’Institut Français d’Etudes Byzantines –CNRS, 1969, p. 410-442.
[35] G. Dagron, Constantinople imaginaire, étude d’après le recueil des Patria, Paris, PUF, 1984, p. 128.
[38] Ibid., p. 115 ; elle fut rapportée de Delphes où érigée en 479 et dédiée à Apollon, elle célébrait la bataille de Platée.